Comme nous le savons tous, le 14 février est la journée célébrant les amoureux. Certains la disent commerciale, d’autres s’appliquent à l’honorer chaque année, reste ceux qui n’y font pas attention… Jusqu’au jour où Cupidon les frappera de leur flèche ?
A l’époque romaine se déroulait, entre le 13 et le 15 février, la célébration de la fertilité : les Lupercales. Celle-ci sera interdite par le Pape Gélase Ier, qui instaurera la Saint-Valentin, saint patron des amoureux, le 14 février.
Quant à ce Valentin… Il s’agirait de Valentin de Terni, un moine qui aurait été emprisonné pour avoir continué de marier des couples alors que cela était interdit à cette époque pour ne pas entraver l’effort de guerre. Il rencontrera en prison la fille aveugle de son geôlier, tous deux tomberont follement amoureux, si bien que cette dernière recouvrira la vue. Alors que l’histoire s’ébruitera l’empereur Claude II Le Gothique fera exécuter Valentin, qui sera alors élevé au rang de martyr et dès lors célébré chaque 14 février.
La coutume de la célébration de ce jour nous est venue d’Angleterre. En effet, au XIVe siècle les aristocrates anglais pratiquaient le “Valentinage” : ils formaient des couples au hasard. Durant la journée, le Valentin et la Valentine devaient s’offrir de petits présents ou se faire des galanteries : des “valentines”. Cette coutume s’est répandue jusqu’à la Cour de Savoie, et s’élargira aux régions voisines. Elle s’est notamment beaucoup démocratisée avec l’arrivée des GI en Europe suite à la Seconde Guerre Mondiale.
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