Nous sommes au XVIème siècle et, contrairement à ce que s’accorde à penser l’imaginaire collectif, nous ne sommes pas en Angleterre mais aux Pays-Bas ! Cette eau-de-vie à base de genièvre est alors appelée genever. Elle est majoritairement exportée en Angleterre, jusqu’en 1688 lorsque Guillaume III interdit l’importation d’eaux-de-vie étrangères. Ni une ni deux, les distillateurs anglais commencent leur propre production de ce qu’ils vont renommer gin, qui devient alors très populaire. Considéré comme moteur de productivité et d’énergie, le gin s’est notamment rapidement répandu au sein des milieux ouvriers.
Mais, petit hic… Cette boisson, souvent réalisée clandestinement, est alors de mauvaise qualité et extrêmement forte en alcool. De nombreux débordements vont survenir, qui vaudront au gin le surnom de “Briseur de famille” et mèneront à l’interdiction de la vente de gin sans licence par le Gin Act de 1741.
Nous sommes désormais au XIXème siècle, la provenance du gin n’est plus hasardeuse. Désormais trouvé dans les pubs, le gin s’apprête à vivre une renaissance…
En effet, la malaria frappe l’Europe. L’eau tonique se démocratise avec cette épidémie, puisque les vertus de la quiquine qu’elle contient sont utilisées pour lutter contre la maladie. Trop amère, elle sera rapidement coupée avec du gin. L’idole des cocktails avait vu le jour !
Le gin a alors fait ses preuves… Il continuera à gagner en notoriété au fil des années avec une recherche et un travail de plus en plus soigné des arômes, il ne quittera plus le podium des cocktails préférés à partir des années 80 et sera alors référencé chez les cavistes jusqu’à Clermont Ferrand !
Le gin est un alcool blanc, qui repose sur une base dite neutre. En effet, sa concentration en alcool est si haute qu’il est presque impossible de déceler le composant premier qui a été distillé. Cette eau-de-vie est faite à base de grains ou de mélasse, et sera ensuite aromatisée. C’est cette aromatisation qui lui donnera toute sa personnalité et complexité.
L’aromatisation se fait majoritairement par infusion ou macération. Ainsi, des herbes, des épices ou des aromates sont placés dans l’alambic au-dessus de l’alcool mêlé à de l’eau. Le genièvre y est évidemment dominant. Une fois extrait de l’alambic, de l’eau est à nouveau ajoutée au mélange recueilli afin d’atteindre le degré d’alcool désiré avant la mise en bouteille.
La législation européenne établit le degré d’alcool minimum à 37,5%.
London Gin – ou London Dry Gin
Synonyme de l'”English Style”, aucun ingrédient ne peut être ajouté à ce “distilled gin”. Seul le sucre, à raison de 0,1 g/L maximum, est autorisé. Le terme “London” définit le style ; ce gin peut être produit partout dans le monde.
Plymouth Gin
Situé au Sud de l’Angleterre, ce gin est distillé à la Blackfriars Distillery, seule distillerie de Plymouth. Il s’agit de la seule appellation d’origine pour le gin.
Yellow Gin
Ce gin a la particularité d’avoir une teinte aux reflets jaunes, conférée par son passage en fût de chêne de plusieurs mois.
Old Tom Gin
Ayant connu un grand succès au XVIIIe siècle, ce gin est plus doux et sucré pour masquer un alcool plus fort à l’époque. Ce style, souvent considéré comme l’ancêtre du London Gin, est en voie de disparition !
Et bien non ! En effet, il est possible de trouver des spiritueux chez certains cavistes. La Cave des Beaux-Arts à Clermont Ferrand en propose une large gamme : les gins, bien sûr, sont référencés ! Vous trouverez également whiskys, rhums, liqueurs,…
Les fevers sont là eux aussi !
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Nous vous invitons à venir découvrir l’univers haut en arômes et en fraîcheur qu’est celui du gin à la cave !
Rendez-vous au 7 rue Ballainvilliers, pour passer la porte de la Cave des Beaux-Arts !
Cave des Beaux-Arts – Oenofeel
04 73 27 60 57
7 rue Ballainvilliers, 63000
Clermont-Ferrand
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